L'ouïe et les végétaux

 

Je pense que, pour cet article, la saison appropriée est l'automne. Pourquoi ? Pour sa =>


Entendriez vous le bruissement des feuilles dans un univers lointain, mais pourtant si proche ? Entendriez vous des sons que nul ne peut entendre ? Les entendriez vous ? La réponse est oui, car qui veut tout peut.


Ce serait bien d'essayer de sentir le vent... chaque fois avant d'entendre les feuilles. On peut savoir si on doit s'attendre à quelque chose de très puissant, ou bien d’extrêmement fin. Si le vent est faible, il faut aussi se servir de ses yeux. 

Regardez un arbre, ou plutôt, regardez des feuilles : Vous les verrez légèrement bouger en cas de petit vent et beaucoup bouger en cas de grand vent. Fermez alors les yeux et concentrez vous sur le son. Entendez vous les feuilles ? Non ? Y a t'il eu un bruit qui vous a dérangé ? Recommencez. Vous les entendez mieux ? C'est tout à fait... normal.

Désormais, vous savez écouter les feuilles. 
Maintenant, que vous entendez, il faut comprendre. Qui comprendrait un étranger ? Un ami parlant une autre langue ? Une langue qui nous est étrangère. Voilà ce qui est appréciable. C'est entendre, sans comprendre, mais entendre tout de même. Voici un des cinq sens qui vous permettront de comprendre la nature, car tous sont nécessaires.

Ce language est très subtil. En réalité, il n'exite que pour ceux qui veulent l'entendre. Ce qui ne veulent pas l'entendre, pour cela, cette langue n'exite pas.
Ce n'est pas une croyance, c'est plutôt une matière d'écoute : Chacun l'entend à sa manière, mais ne vous laissez pas embobiner par ceux que vous voulez entendre. Si c'est le cas recommencez.

C'est un exercice qui nécessite beaucoup de patience, mais je sais que vous y arriverez. Si vous êtes arrivez jusqu'à la fin de l'article sans le trouver ridicule, vous y arriverez, je pense que je peux presque le promettre.

Maintenant, du virtuel au réel. C'est à vous de jouer.